dimanche 27 novembre 2016

Sur la fausse charité


Nous avons décidé de parler de la charité fraternelle. Et bien que nous ne nous attachions point à l’actualité, le contexte des vagues migratoires que l’Europe subit particulièrement ces temps-ci nous paraît propice au sujet que nous allons entreprendre.
On entend beaucoup dire aux Chrétiens, que ceux-ci se doivent d’être tolérants et accueillants, particulièrement lorsqu’il s’agit d’individus à tout le moins hostiles. Pour appuyer ce propos, certains se réfèrent aux préceptes mêmes que le Christ a enseignés : il faut aimer ses ennemis. Si l’on tergiverse, alors ils n’hésiteront pas à rappeler l’image archétypique du Chrétien qui tend la joue. Il est remarquable que les plus antichrétiens fassent tant de cas de ces enseignements quand le contexte leur paraît favorable. Alors ? Faudrait-il se laisser envahir sous prétexte de charité ?
Pour ce qui est de la tolérance, nous croyons en avoir assez dit dans un précédent article. Maintenant, il nous faut expliquer en quoi être charitable ne participe en rien de la mollesse ni de la bonasserie.