Nous
avons décidé de parler de la charité fraternelle. Et bien que nous
ne nous attachions point à l’actualité, le contexte des vagues
migratoires que l’Europe subit particulièrement ces temps-ci nous
paraît propice au sujet que nous allons entreprendre.
On
entend beaucoup dire aux Chrétiens, que ceux-ci se doivent d’être
tolérants et accueillants, particulièrement lorsqu’il s’agit
d’individus à tout le moins hostiles. Pour appuyer ce propos,
certains se réfèrent aux préceptes mêmes que le Christ a
enseignés : il faut aimer ses ennemis. Si l’on tergiverse,
alors ils n’hésiteront pas à rappeler l’image archétypique du
Chrétien qui tend la joue. Il est remarquable que les plus
antichrétiens fassent tant de cas de ces enseignements quand le
contexte leur paraît favorable. Alors ? Faudrait-il se laisser
envahir sous prétexte de charité ?
Pour
ce qui est de la tolérance, nous croyons en avoir assez dit dans un
précédent article. Maintenant, il nous faut expliquer en quoi être
charitable ne participe en rien de la mollesse ni de la bonasserie.