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mercredi 23 septembre 2015

Vers un ordre social chrétien

Tel est le titre du noble ouvrage1 – par trop méconnu – du Marquis René de La Tour du Pin. L’auteur, qui est l’une des plus grandes figures du catholicisme social, courant qui eut son apogée à la fin du XIXème siècle, a écrit de nombreux articles de circonstances au cours de sa vie parmi lesquels les meilleurs figurent dans ce livre. Et nous comptons bien dépoussiérer cela pour nos chers esprits modernes, qui n’ont peut-être jamais entendu parler de ce penseur.
La Tour du Pin en un mot, c’est l’économiste de la contre-Révolution2. Sa spécialité : la manière précise et complète dont il traite de la corporation, et comment il en fait un des outils majeurs d’une restauration économique, sociale et politique. Son combat l’a mené à étudier les divers aspects de la société, en réfutant les nombreuses erreurs de son siècle et de celui à venir, tout en explicitant avec brio que c’est l’accord et non le refus d’avec les vérités éternelles qui permet l’établissement du bien commun, c’est-à-dire la fin3 même de la société.
Ainsi, nous allons naturellement nous pencher sur quelques-uns de ces angles d’attaque, et livrer quelques traits intéressants.

jeudi 10 septembre 2015

Les principes de la contre-Révolution

Qu’est-ce donc que la contre-Révolution ? Combien en ont déjà entendu parler ? Quels sont ceux qui, de nos jours, peuvent définir, situer, détailler le courant contre-Révolutionnaire, énoncer ses grands principes et ses origines profondes ? Qui, en un mot, saurait se le représenter assez clairement pour en avoir une compréhension authentique et précise ?
Il est naturellement difficile, au milieu de la multitude des pensées pourtant classifiées en divers et nombreux courants, de s’y retrouver. La clef, c’est de pouvoir déchiffrer les rapports que ceux-ci entretiennent les uns aux autres, afin d’en établir la carte adéquate. Sous cet aspect, l’idée de la Révolution constitue le point névralgique par excellence. La simplification s’ensuit lorsqu’on applique son examen sur les rapports profonds et essentiels de ces courants. Ainsi l’on peut apparenter libéralisme et socialisme, prétendument ennemis jurés, comme s’abreuvant à la même source, c’est-à-dire le dogme révolutionnaire.
Dans le but de mener à bien l’esquisse que nous voulons donner de la pensée contre-Révolutionnaire, il nous faudra d’abord montrer ce qu’est foncièrement la Révolution, puis expliciter les principes dont elle se fait l’adversaire.